François Touchelet, accompagné de l'abbé Hédon, du conseiller général, d'un représentant de la Drac et de la population était heureux de réceptionner les cloches du patrimoine
communal après une rénovation de six mois.
Fin 2012, le conseil municipal a pris la décision d'engager des travaux de rénovation sur l'ensemble des
quatre cloches et de remplacer le cadran de l'horloge cassé depuis les bombardements de 1940.
La plus ancienne cloche fondue en 1670 provient de l'ancienne église détruite au XIXe siècle. Pesant 175 kg, elle porte pour inscription Sainte Eugénia Ora Pro Nobis. La deuxième pesant 368 kg, fondue en 1857, a été nommée
Louise par la marquise de Chauvelin et bénite par le vicaire général de Blois Thore en présence de l'abbé Poitou et M. Dazon, le maire de l'époque. Les deux autres cloches installées
en 1887 sonnent les quarts d'heure.
Un investissement s'élevant à 22.458 € et subventionné à hauteur de 10.348 € dont 5.000 € de réserve
parlementaire du sénateur Lorgeoux, 2.698 € des affaires culturelles de la Drac et 2.650 € du conseil général. « Nous laisserons ainsi aux générations futures un lieu de culte
accueillant tout en formulant le vœu qu'elles assurent et assument à leur tour l'histoire de notre pays et de notre village. » L'abbé Hédon a rajouté : « Les cloches
s'associent à tous les grands événements, heureux ou douloureux, qui marquent les principales étapes de notre existence. En un mot, elles nous parlent de la vie, de ses joies et de ses
peines. Heure par heure, elles nous rappellent qu'il y a aussi la vie avec un grand V. Vous serez heureux d'entendre à nouveau tinter vos cloches et je vous invite à ne pas les
laisser résonner dans le désert le dimanche matin quand elles chantent le joyeux appel à la messe. »
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