Carême 2022 : le mot du curé…

Carême 2022 : le mot du curé…

« Le voici maintenant le moment favorable… (2Co 6, 2)

u sortir de l’hiver, les hommes, autant que la nature, aspirent au retour du printemps. Dans les campagnes, un certain nombre de coutumes païennes visaient ainsi à chasser les mauvais esprits de l’hiver, pour que le soleil fasse son retour et amène avec lui le renouveau tant désiré[1].

L’Église, elle aussi, convoque chaque année ses enfants, au grand combat spirituel qui doit préparer le printemps des âmes, ô combien plus nécessaire et plus désirable que celui des champs et des prés. C’est en effet un hiver rigoureux que le péché fait subir aux âmes et grande est la désolation qui en résulte.

La sainte période du carême contient pour nous un grand rappel : pas de vie chrétienne sans combat spirituel. « La vie de l’homme ici-bas est une milice : voilà bien des siècles que Job l’a dit[2]. Il y a encore des ‘‘pantouflards’’ qui ne l’ont pas compris » (St Josémaria Escriva, Chemin 306).

L’Église nous met dans les mains les armes, surnaturelles, pour le combat : une prière plus intense, l’aumône, le jeûne et les privations. Par elles, le Seigneur veut « réprimer nos penchants mauvais, élever nos esprits, nous donner la force et enfin la récompense ».

« Cette manière surnaturelle d’agir [sera] une vraie tactique militaire. — Tu fais la guerre — celle des luttes quotidiennes de ta vie intérieure — sur des positions que tu as portées bien au-delà des remparts de ta forteresse. Et c’est justement là que l’ennemi attaque : sur ta petite mortification, sur ta prière habituelle, sur l’ordre dans ton travail, sur ton plan de vie. Il lui est difficile d’arriver jusqu’aux tours de la citadelle, vulnérables à l’assaut. — Et s’il y parvient, c’est à bout de forces. » (St Josémaria Escriva, Chemin 307).

Alors le curé demande à Dieu pour ses paroissiens et pour lui-même, la vaillance et la persévérance qui seront indispensables pour vivre généreusement la Sainte Quarantaine. Saint carême !
 

Carême 2022

 Soutenons l’École de l’Enfant Jésus

Implantée dans le diocèse[1] depuis maintenant plus de 5 ans, l’École de l’Enfant Jésus est une petite œuvre locale au service de cette grande et urgente mission qu’est l’éducation de la jeunesse. Ses effectifs ont dépassé cette année le cap des 40 élèves, ce qui a nécessité un déménagement, dans des locaux trouvés le 19 mars 2021, grâce à l’intercession de Saint Joseph. Deo gratias ! Comme pour beaucoup d’écoles hors contrat, chaque année scolaire qui se termine heureusement, notamment sur le plan matériel, est un nouveau miracle de la Providence. De cette Providence, il vous est proposé encore une fois d’être les petites mains, les modestes instruments…Que Dieu bénisse votre générosité !

Quête du 5^e dimanche de Carême – 3 avril 2022

À propos de la déductibilité fiscale : chèque à l’ordre de « APEEJ »

À déposer dans la quête

 

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[1] L’École est implantée à Saint Gervais, à proximité immédiate de Blois