Le chant du Noveritis

 e dimanche 2 janvier 2022, jour de l’Épiphanie, juste après l’Évangile, vous entendrez la proclamation d’une « annonce de Pâques et des fêtes mobiles », à savoir, un « calendrier chanté » qui vous annoncera les prochaines grandes fêtes liturgiques, dont la date n’est pas fixe : Mercredi des cendres, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, la Fête-Dieu et le premier dimanche de l’Avent.

Ce sera pour nous une heureuse « nouveauté », que nous devons au missel romain utilisé depuis le 1^er dimanche de l’Avent.  En réalité, ce chant du « Noveritis » (« vous le savez »), selon le premier mot du texte latin, est une antique tradition de l’Église.

Selon le site Cérémoniaire, « aux premiers temps de l'Église, le patriarche d'Alexandrie, où se trouvaient les plus habiles astronomes[1] de la chrétienté, envoyait la date de la solennité pascale au Souverain Pontife, qui en informait les métropolites d'Occident. Les Évêques prirent l'habitude de publier chaque année, le 6 janvier, une epistola festalis, lettre pastorale dans laquelle étaient annoncées les fêtes mobiles de l'année courante. Telle est l'origine du chant « Noveritis ». »[2]