Année Saint Joseph : vivre la démarche des indulgences

« Débarrassons-nous de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien » (He 12, 1). Cette exhortation tirée de l’épître aux Hébreux pourrait nous servir de maître-mot pour le carême. L’invitation à nous « débarrasser » du péché indique bien sûr le chemin des sacrements, spécialement celui de la pénitence (baptême « des larmes »).

Mais les aider à s’éloigner du péché et guérir de ses séquelles, l’Église appelle aussi chaque chrétien à mener le combat spirituel. En effet, « Tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification, soit ici-bas, soit après la mort, dans l'état qu'on appelle Purgatoire. Cette purification libère de ce qu'on appelle la " peine temporelle " du péché » (CEC 1472). Retenons que nous avons à vivre une « convalescence » du péché. Ce chemin de guérison inclut sans aucun doute une dimension pénitentielle, qui n’a cependant de valeur qu’animée par la charité, par un sincère amour pour Dieu. Comme nous l’enseigne la Sainte Écriture : « Votre pensée vous a égarés loin de Dieu ; une fois convertis, mettez dix fois plus d'ardeur à le chercher » (Ba 4,28).