Ni bio, ni éthique.
Publié le 4 Septembre 2020
Ni bio ni éthique
À propos de la loi de « bioéthique » votée le 1er août 2020
Ainsi donc dans la nuit du 31 juillet au 1er août 60 parlementaires sur 577 (11%) se sont crus autorisés à porter un énième coup à la Vie en légiférant de nouvelles transgressions touchant aux lois que Dieu a fixé à la nature humaine. Pour rappel, entre autres mesures de la loi dite bioéthique votée au nez et à la barbe du bon peuple de France trop accaparé par les torpeurs estivales pour capter le drame qui se jouait en coulisses : ouvrir la PMA sans père aux couples de femmes et aux femmes seules, établir une double filiation maternelle (2 mères, pas de père) pour les enfants nés d'une PMA au sein d'un couple de femmes, autoriser l'avortement jusqu'au terme de la grossesse pour le motif hypothétique de détresse psycho-sociale.
En d'autres termes, à force de s'habituer à ce que l'exception ne confirme plus la règle, mais que la règle s'aligne sur l'exception, pourrait-on désormais priver intentionnellement un enfant d'avoir un père et une mère ? La loi répond oui. Serait-il dorénavant admis d'éteindre la vie d'un enfant dans le sein de sa mère jusqu'à la veille de sa naissance ? La loi répond oui. Chaque fois que vous l'avez fait à l'un des plus petits d'entre mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait, nous dit le Christ dans l'Evangile du jugement dernier (St Matthieu). Il faut oser poser la question. L'athéisme post-moderne a-t-il besoin de sacrifices humains pour déployer son programme titanesque : congédier le divin et renaturer l'homme ?
Quant à ceux qui n'abdiquent pas leur espérance dans le dessein créateur de Dieu, ils ont l'arme de la prière pour confier aux cœurs unis de Jésus et Marie la protection de toute vie à naitre. Ils ont aussi l'opportunité de soutenir plus que jamais l'association Magnificat - Accueillir la Vie qui vient en aide dans notre région aux futures mamans confrontées à toutes les difficultés qu'on imagine. Bertrand d'Aram