La dévotion à la Sainte enfance de Jésus

Publié le 4 Janvier 2018

La dévotion à la Sainte enfance de Jésus

https://cdn3.librairie-emmanuel.fr/121068/745x747/icone-media-10x15-l-enfant-jesus.jpg  Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. (Is 9, 1, lecture de la nuit de Noël)

 

La grande lumière que fait resplendir le mystère de l’Incarnation, est comme « diffractée » pour nous en un merveilleux arc-en-ciel composé de tous les « mystères » de la vie du Christ. De la crèche à la croix, chaque épisode de la vie terrestre de Notre Seigneur offre à notre méditation « l’insondable richesse du Christ (Ep 3,8) :

 

          « ce qu'il y avait de visible dans sa vie terrestre [conduit] au mystère invisible de sa filiation divine et de sa mission rédemptrice ». (CEC 515)

 

Cette insondable richesse est offerte à l’âme chrétienne comme une sève surnaturelle, source de croissance dans la charité et la pratique des vertus chrétiennes.

 

La dévotion à l’Enfant Jésus se propose ainsi comme premier but de nous faire communier aux mystères de l’enfance de Notre Seigneur, pour en vivre. La piété chrétienne en a retenu douze, que l’on médite dans le chapelet (ou couronne) de l’Enfant Jésus : l’Annonciation, la Visitation (séjour dans le sein de Marie), la Nativité, l’Adoration des Bergers, la Circoncision, la Présentation au Temple, l’Adoration des Mages, la Fuite en Egypte, le Retour d’Egypte, la Vie cachée à Nazareth, Jésus au milieu des Docteurs.

 

Les fruits  de cette méditation : obéissance, humilité, esprit de silence, prière, l’esprit de sacrifice, l’accomplissement joyeux de sa vocation.

 

La dévotion à l’Enfant Jésus obtient beaucoup de grâces. Le Vénérable Père Cyrille de la Mère de Dieu, carme déchaussé (1590-1675), reçut de l’Enfant Jésus cette promesse : « Plus vous m’honorerez, plus je vous favoriserai. » Saint Enfant-Jésus, bénissez-nous !

Un peu de poésie : Le petit Jésus travaille (T. Botrel)

Poésie apprise vers 1905 dans une petite école du Loir-et-Cher

 

 

 

Ce jour-là, Joseph cherchant de l'ouvrage,

Jésus restait seul dans l'humble atelier :

Il était alors en apprentissage,

Avait sur sa robe un grand tablier

 

Il fouilla longtemps dans un tas de planches

Que le charpentier avait dans un coin ;

Il en choisit deux parmi les plus blanches

Et les rabota, longtemps, avec soin.

 

Mais la tendre voix de la Vierge Mère

Lui dit : Mon Jésus, que faites-vous donc ?

Sans doute un travail pour votre vieux père ?

Le petit Jésus lui répondit : " Non ".

 

Ces morceaux de bois qu'il taille et rabote,

Il mit bien longtemps à les aplanir ;

Prenant un marteau, lourd pour sa menotte,

Il chercha des clous pour les réunir.

 

C’était pour son âge une rude tâche :

Il avait cinq ans depuis quatre mois.
Pourtant il cognait, cognait sans relâche,

Tapant bien souvent sur ses petits doigts.

 

Et la Vierge dit, pleine de tendresse :

Mais, mon cher trésor, que faites-vous donc ?

Sans doute un joujou pour quelque pauvresse ?

Le petit Jésus lui répondit: " Non."

 

Enfin l'apprenti céleste s'arrête

En laissant tomber ses bras accablés.

Le soleil d’avril, frappant sur sa tête,

Transmuait en or ses cheveux bouclés,

 

Las, il s'étendit pour un somme,

Sur l'objet de bois si mystérieux...

Et le Fils de l'homme, comme un petit homme,

Au bout d'un instant ferme ses beaux yeux.

 

Et lorsque Marie, avec grand mystère,

Vint pour lui parler encore une fois,

Parmi les copeaux qui jonchaient la terre,

Le petit Jésus dormait… sur sa croix !

 

 

Facétie des saints (Saint Jean XXIII)

Un groupe de religieuses se présente un jour au Pape et lui indiquent qu’elles sont les sœurs de Saint-Joseph. Le bon Pape réplique du tac-au-tac : « Mais que vous êtes bien conservées ! ».

 

Rédigé par paroissedechaumontsurloire

Publié dans #Le sujet du mois

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