Le sujet du mois: " Qu'est-ce que j'attends ? "

J’attends la Résurrection des morts et la vie du monde à venir. Tels sont les derniers mots de notre CREDO. J’attends, disons-nous. Mais sommes-nous vraiment dans l’attente, dans une attente active  de ces évènements. Et d’abord, qu’attendons-nous ? Réponses.

Attendre (ad-tendere), c’est tendre vers. La vie est une marche vers l’éternité. Et cette éternité, la foi nous la fait désirer avec ardeur, elle nous y fait tendre. C’est la vertu théologale d’espérance.

La vie du monde à venir que nous attendons, elle s’ouvre pour nous par le passage de la mort corporelle, immédiatement suivi d’un jugement, qu’on appelle le jugement particulier, défini comme :

  le jugement de rétribution immédiate que chacun, à partir de sa mort, reçoit de Dieu en son âme immortelle, en relation avec sa foi et ses œuvres. Cette rétribution consiste dans l’accession à la béatitude du ciel, aussitôt ou après une purification proportionnée, ou au contraire à la condamnation éternelle de l’enfer. Compendium du CEC, 208

Nous attendons aussi la Résurrection de la chair : à la fin des temps, nos corps mortels seront appelés à reprendre vie, pour une existence cette fois impérissable.

Nous attendons enfin le grand retour du Christ, à la fin du monde, et le jugement dernier.

  Le jugement dernier (universel) consistera dans la sentence de vie bienheureuse ou de condamnation éternelle, que le Seigneur Jésus, lors de son retour comme juge des vivants et des morts, prononcera pour « les justes et les pécheurs » (Ac 24,15), rassemblés tous ensemble devant lui. Compendium du CEC, 214