Appel aux dons:si on bouge, EVAN, 5 ans, hémiplégique, bougera !
Publié le 27 Mars 2017
Un véhicule adapté nécessaire à Evan,
hémiplégique
Evan, 4 ans, est épileptique et hémiplégique du côté gauche. Pour le transporter en fauteuil, la famille a besoin d’un véhicule. Un appel aux dons est lancé.
Aline et Stéphane, les parents d'Evan , lancent un appel aux dons pour acquérir un véhicule plus grand, leur permettant d'emmener leur fils en fauteuil et leurs trois enfants.
La vie d'Evan a basculé à l'âge de 8 mois. Un jour de mai 2012, le bébé est retrouvé en train de convulser. Un moment resté traumatisant pour ses parents, son frère et ses deux sœurs. Pompier volontaire, le papa essaie de stopper la crise, mais ne réussit pas. « On a appelé les pompiers qui sont intervenus en continuant les gestes que j'avais commencés. Un infirmier du 18 s'est aussi déplacé et lui a injecté des produits pour le calmer. Ses convulsions ont duré une heure », se rappelle Stéphane Sinson, le papa demeurant à Cormeray.
Transporté à l'hôpital de Blois, en pédiatrie, le bambin subit des contrôles, qui ne décèlent rien. Au bout de trois jours, son état de santé ne s'améliore pas. Une équipe du Samu de Clocheville vient le chercher. A nouveau examiné, il est placé dans un coma artificiel pour protéger son cerveau. « Les médecins se sont aperçus qu'intérieurement il convulsait toujours. Avec un problème au niveau de l'activité cérébrale, on nous a dit que ce n'était pas sûr qu'il se réveille. Quand il a rouvert les yeux, tout son côté gauche était paralysé. Nous sommes rentrés à la maison en sachant qu'il était épileptique et hémiplégique », poursuit le papa. Résistant à tout traitement médical, Evan fait des progrès au niveau moteur, mais en raison de ses crises, il perd tous ses acquis. A 4 ans, l'enfant, reconnu handicapé à 80 %, ne marche pas et son langage verbal est peu développé.
L'opération de la dernière chance à Paris
Il y a quelques semaines, Evan a subi une intervention chirurgicale, à la Fondation de Rothschild, à Paris, consistant à déconnecter les deux hémisphères de son cerveau, afin que l'épilepsie ne se propage pas à l'hémisphère gauche. L'opération a duré 8 heures. Aujourd'hui, il est encore trop tôt pour se prononcer sur le résultat.
Le handicap d'Evan a eu des répercussions sur le quotidien de la famille. Quand il est tombé malade, Stéphane et Aline, ses parents, se sont arrêtés de travailler. « Nous avons cherché des nourrices pour faire garder notre fils, mais personne ne s'en sentait capable. J'ai donc démissionné, confie le papa. Je suis resté un an à la maison. Finalement, la crèche du lieu de travail de ma femme a accepté de le prendre. » Mais l'état de santé d'Evan, ses troubles du comportement, l'accumulation des rendez-vous médicaux affaiblissent Aline, qui, depuis 2014, est arrêtée pour longue maladie. Stéphane vient de trouver un nouvel emploi après avoir repris ses études pour obtenir un BTS.
Les parents ne cachent pas que financièrement il est parfois dur de joindre les deux bouts, avec notamment un crédit immobilier sur le dos. Et désormais, un autre investissement s'impose à eux. Grand et fort, Evan ne rentre plus dans le rehausseur installé dans la voiture. Pour le transporter dans son siège coque intégré à un fauteuil roulant et emmener aussi la fratrie, la famille a besoin d'acheter un véhicule plus grand et adapté. « Pour acquérir une bonne occasion, nous estimons qu'il nous faut entre 15.000 et 20.000 €. »
Pour faire un don, rendez-vous sur le site Internet : http://www.leetchi.com/c/solidarite-de-pour-evan